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   18 JUIN 2020
 À L’ÈRE DE LA COVID-19
Conseil à distance :
 la future norme ?
 Avant même la crise du coronavirus et l’exigence de confinement, plusieurs représentants se servaient des technologies pour travailler à distance. Une pratique qui a été étendue à tous pendant la pandémie, mais qui devrait s’imposer à long terme.
Lpar Hélène Roulot-Ganzmann
Lorsque nous l’avons contacté, Eric F. Gosselin,
planificateur financier, conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective rattaché aux Services en placements PEAK, en finissait avec la saison des REER. Et cette année, il avoue avoir réalisé les trois quarts de ses rencontres à distance. «C’est exponentiel, indique-t-il. L’an dernier, ce n’était que de 40 à 50% maximum. Nous avons tous des horaires de rock stars. Il faut jongler entre le travail, les devoirs des enfants, l’horaire du conjoint. Avec la visioconférence, tout le monde sauve du temps. »
Économie de temps donc, mais aussi d’argent, notam- ment en termes d’achat de papier et d’encre pour l’im- primante, comme plusieurs tâches se font de façon numérique. Et puis réduction de l’empreinte carbone éga-
lement. Alors qu’il parcourait environ 35000 kilomètres par année pour des raisons professionnelles il y a encore dix ans, M. Gosselin n’en fait plus que 5 000 aujourd’hui.
«Ça améliore nettement ma qualité de vie, raconte-t-il. Avant, je quittais tôt le matin, je roulais des kilomètres pour aller d’un client à un autre, et je rentrais tard le soir. Aujourd’hui, j’ai plus de rendez-vous et ça entre dans des heures presque normales de travail.»
Pénurie de conseillers en région
Mike Minville a quant à lui ses bureaux à Baie-Comeau, sur la Côte-Nord. Après une carrière dans les médias, il est devenu
     





















































































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