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LES CONSEILLERS À L’HONNEUR !
« J’ai toujours cherché à m’inspirer de personnes positives. »
– Bruno Therrien
Le jury a voulu souligner les succès que la planificatrice financière a su obtenir après avoir repris le cabinet de son père. Elle a en effet réussi à mener l’entreprise à des som- mets jamais atteints auparavant. Les jurés ont également apprécié l’engagement de la conseillère dans les cercles de femmes d’affaires et auprès de la relève. «C’est plus qu’une carrière, c’est une vocation», résume Michèle Hélie.
Finalement, Jean Gagnon a été récompensé par le prix Conseiller le plus engagé dans sa communauté, destiné à un professionnel en services financiers dont les activités à l’extérieur de l’industrie ont des répercussions concrètes dans sa région. Le lauréat a été choisi en fonction de ses réalisations philanthropiques, les changements ainsi induits et le temps investi.
Jean Gagnon a donné sans compter, et c’est ce qui a marqué le jury. Son travail auprès de personnes en fin de vie a touché les jurés, sensibles aux valeurs humaines qu’incarne ainsi l’engagement du conseiller.
Bruno Therrien: transmettre au plus grand nombre
Bruno Therrien n’était pas destiné à devenir conseiller. Il occupait auparavant un emploi salarié à horaire fixe de directeur adjoint aux ventes pour Sears... mais c’était avant de s’aventurer dans l’industrie des services financiers. «Je voulais être à mon compte dans un domaine où je pourrais développer mes connaissances et utiliser mon énergie et ma détermination pour aider les gens.»
Depuis ses débuts comme conseiller, il y a 25 ans, ce professionnel déterminé n’a jamais cessé de vouloir se perfectionner. Bruno Therrien détient un MBA de l’Univer- sité de Sherbrooke et un certificat en planification finan- cière de l’Université Laval, ainsi que les titres de conseiller en sécurité financière, représentant en assurance collec- tive de personnes et représentant en épargne collective.
«Encore aujourd’hui, je ne veux pas m’assoir sur mes acquis», explique celui qui vient de finaliser son cours sur le commerce des valeurs mobilières.
Tout au long de sa carrière, Bruno Therrien a connu une grande diversité de postes. «J’ai à peu près tout fait, à commencer par développer ma propre clientèle à mes débuts», souligne-t-il.
Dès sa première année dans le métier, il figure parmi les meilleures recrues d’IG Gestion de patrimoine à l’échelle provinciale et nationale. Trois ans après s’être lancé dans les services financiers, il est nommé direc- teur de division de la même firme, chargé de chapeauter une équipe de 22 conseillers dans la grande région de Québec.
Toujours fidèle à IG Gestion de patrimoine, il devient ensuite directeur régional pour les Cantons-de-l’Est avec 65 conseillers sous sa responsabilité. Fréquemment récompensé à l’interne, il est aussi finaliste à deux reprises du prix Distinction des Prix Excellence de la Chambre de la sécurité financière (CSF), en 2016 et en 2017. «J’ai toujours cherché à m’inspirer de personnes positives», indique-t-il.
Mérites et engagements
Redevenu directeur de division pour IG Gestion de patri- moine en 2018, il commence à collaborer avec une clien- tèle à valeur élevée, tout en participant au développement régional du réseau de conseillers de l’entreprise.
«Je suis revenu à mes premières amours en travail- lant directement auprès du public», dit-il. Ses efforts sont récompensés dès 2019 par l’obtention du prix Choix du Consommateur pour la meilleure entreprise « Conseillers en planification financière » de la région de Sherbrooke.
Tout au long de son parcours, Bruno Therrien a mis en œuvre ses compétences de conseiller, mais aussi d’animation d’équipe. «J’ai recruté et formé un cer- tain nombre de professionnels en services financiers, en ayant comme objectif de partager mon expérience. Je les invite à trouver les bons modèles à suivre», c’est-à-dire des gens motivés et soucieux de faire du bon travail.
Bruno Therrien ne s’est pas contenté de s’investir dans sa carrière. Depuis dix ans, il est aussi membre du comité de discipline de la CSF.
«Ce qui m’a motivé, c’est que l’image de la profession est extrêmement importante», explique celui pour qui le comité de discipline est le meilleur garant de la réputation de la profession auprès du public. «On ne gère pas seule- ment des dossiers de fraude, mais on traite aussi de com- pétences que les conseillers se doivent d’avoir, comme de garder une certaine étiquette.»
Conseiller émérite
12 FÉVRIER 2020
PHOTO : JÉRÔME LAVALLÉE